Le drapeau du Burkina Faso composé de 3 couleurs a été adopté le 4 août 1984. La couleur rouge évoque l’histoire socialiste du pays. Le vert évoque la richesse de l’agriculture et l’étoile jaune à 5 branches est elle aussi un symbole de l’histoire socialiste du pays.

Le saviez-vous ?

Le Burkina Faso est une ancienne colonie française qui se faisait appeler « Haute-Volta ». Le pays a acquis son indépendance en 1960 et c’est seulement en 1984 que son nom a changé pour devenir le Burkina Faso.

Ce drapeau aux couleurs noir, blanc et rouge fut adopté en août 1960 lors de l’indépendance. Il représentait les trois affluents du fleuve volta qui irrigue le pays, la Volta Noire, la Volta Blanche et la Volta Rouge. Il a été conservé jusqu’en août 1984.

Le Burkina Faso est un pays d’Afrique occidentale divisé en 45 provinces. La langue officielle est le français, mais on y parle aussi le mossi, le malinké, le dioula et le peul.

Quelques informations clés :

  • 20,85 millions d’habitant en 2020
  • 274 400km² de superficie
  • Ouagadougou est la capitale
  • Principales villes : Bobo-Dioulasso, Banfora, Dori, Goua
  • Langues : Français (officiel), moré, gourma, foulfouldé, tamacheq.
  • 14.4 milliards de dollars de PIB en 2018
  • Un des dix pays les moins développés du monde
  • Décalage horaire/Paris : +1 h en hiver, +2 h en été
  • Climat tropical : seulement 2 saisons (saison des pluies et saison sèche)

Unité – Progrès – Justice

Devise du Burkina Faso


Après être devenue une République au sein de la communauté française, en 1958, la Haute-Volta accède à l’indépendance en 1960. La vie politique est dominée par le président Maurice Yaméogo et l’union démocratique voltaïque, le parti unique, jusqu’à ce que la contestation n’entraîne un coup d’Etat en 1966.

Périodes démocratiques et renversements se succèdent par la suite. Porté au pouvoir par un coup d’Etat en 1983, le capitaine Thomas Sankara exprime la volonté de réformer le pays dont il fait changer le nom de Haute-Volta à Burkina Faso. Son assassinat en 1987, est suivi en 1991 par l’accession au pouvoir de Blaise Compaoré et l’adoption d’une constitution dont l’opposition conteste la légitimité. Un virage vers le libéralisme économique est également amorcé au cours de la décennie, avec l’espoir d’insuffler une nouvelle vigueur à un des pays les plus pauvres du continent africain.